Cette orchidée haute de 20 à 40 (50) cm est reconnaissable à sa floraison inversée : les fleurs du sommet de l’inflorescence s’ouvrent en effet avant celles de la base. Le labelle est fortement trilobé. Le lobe médian est divisé en deux lobes fins semblables aux lobes latéraux et présente
Mi-avril à juin (rarement début juillet).
C’est une plante robuste pouvant atteindre une hauteur de 80 cm, mais plus généralement haute de 30 à 40 cm.
Ses feuilles, vert uni, luisantes sur leur face supérieure, pouvant atteindre 15 cm de long, forment une rosette à la base de la plante.
Au sommet d’une longue tige, elle porte de nombreuses fleurs pourpres à violacées dont le labelle évoque plus ou moins les bras et la robe d’une femme. Le casque de la fleur rouge-brun, contraste avec le labelle clair mais ponctué de pourpre.
Mars à juin.
La plante peut atteindre 70 cm, mais oscille le plus souvent entre 30 et 50 cm.
Ses feuilles lancéolées dressées sont situées à la base de la plante et d’autres plus petites, peu visibles, sont fixées sur la tige (feuilles caulinaires).
L’inflorescence dense forme un épi pyramidal de fleurs serrées. Les fleurs rose soutenu mais dont la couleur peut varier du rose clair au pourpre sont très rarement blanches. Leur labelle, nettement trilobé, muni de deux crêtes saillantes à la base, forme vers l’arrière, un éperon filiforme d’environ 1 cm.
Mai à juillet
Plante vigoureuse à deux (parfois trois) bulbes plus ou moins ovoïdes, à tige épaisse striée longitudinalement. Sa hauteur peut varier de 15 à 80 cm, mais la plupart du temps, elle ne dépasse pas 50 cm. Feuilles basales en rosette (5 à 10 feuilles), vert clair, larges, charnues, brillantes, à nervures parallèles. Feuilles caulinaires engainant la tige.
Février et mars
Plante vivace à tubercules haute de 10 à 30 cm. Tige unique, glabre. Feuilles ovales assez larges, vernissées, de couleur vert pâle réparties sur toute la tige. Les fleurs sont pourpres à gorge orangée ou jaunes (les deux variantes cohabitent très souvent) à légère odeur de sureau. Les bractées (vertes ou rougeâtres) forment un épi terminal assez dense qui dépasse les fleurs. L’éperon est long et épais, incurvé vers le bas et égalant ou dépassant l’ovaire.
Avril-juillet
Plante vivace de 20-35 cm, glabre, à tubercules ovoïdesentiers.
Tige nue au sommet, munie à la base de 4-6 feuillesobovales-oblongues non maculées.
Fleurs purpurines un peu verdâtres en dedans, moyennes, 6-18 en épi cylindrique assez lâche.
Bractées égalant environ l’ovaire.
Divisions extérieures obtuses, d’abord un peu conniventes, puis les latérales étalées.
Labelle pendant, brièvement rétréci à la base, puis dilaté, trilobé, parfois obscurément, à lobes latéraux réfléchis, le moyen émarginé.
Eperon dirigé en bas, épais, conique, dépassant la moitié de l’ovaire.
Mai à juillet.
Son nom provient de la forme de la fleur qui évoque un petit bonhomme pendu, les membres étant formés par les lobes du labelle et la tête par la connivence des 3 sépales et des 2 pétales supérieurs.
Ce sont des plantes qui atteignent une hauteur de 20 à 40 cm.
Les feuilles, lancéolées, d’environ 5 cm de long, forment une rosette basale.
Ses inflorescences allongées portent jusqu’à une cinquantaine de fleurs jaune verdâtre sans éperon, nectarifères. La couleur du casque diffère de celle du labelle et les variations de couleur du casque et du labelle vont du jaune verdâtre, fréquent, jusqu’au brun-rougeâtre.
La floraison s’échelonne d’avril à juin suivant la région et l’altitude
Plante robuste pouvant atteindre 1 m. Elle possède de nombreuses feuilles d’un vert grisâtre qui apparaissent en automne, persistent l’hiver puis se flétrissent à la floraison. L’inflorescence est cylindrique et assez dense, fleurs verdâtres bordées de pourpre, sépales et pétales rassemblés en casque, labelle très allongé, jusqu’à 6 cm, enroulé, plus ou moins déployé à l’horizontale à la floraison, peu échancré à l’extrémité. Odeur marquée caractéristique, proche de celle du bouc (perceptible uniquement à proximité immédiate de la fleur).
Mai à juillet.
Plante élancée à feuilles dressées, à inflorescence dense cylindrique de 20 à 80 petites fleurs lilas ou violacées, parfois plus claires, parfumées au crépuscule, à long éperon nectarifère arqué vers le bas.
Mai à août
Sa taille peut varier de 10 à 40 cm. Elle est de couleur brun jaunâtre et ses fleurs, roussâtres, sont disposées en épi. Les feuilles sont brunes et transformées en écailles engainantes le long de la tige. La tige desséchée avec les capsules vides persiste d’une année à l’autre. Sur l’appareil végétatif, en partie souterrain, la disposition et l’enchevêtrement des rhizomes et racines font penser aux brindilles d’un nid d’oiseau. La comparaison est attribuée au médecin et botaniste Jacques Daléchamps en 1587. Cette plante est toxique mais non létale.
Mai à juillet
C’est une plante robuste assez courte (8 à 40 cm), montrant une rosette de feuilles lancéolées, une hampe florale portant quelques feuilles longuement engainantes. L’inflorescence est dense, ne dépassant pas une vingtaine de fleurs de couleurs variées du violet au pourpre au lilas rose voire au blanc. Les sépales et pétales latéraux sont réunis en un casque sub-globuleux nettement nervé de vert-gris à l’extérieur. Le labelle est large, à centre pâle, souvent taché de pourpre. Il existe un éperon court et épais aplati et bilobé au sommet.
Mars à juin
Hauteur: 10 à 30 cm.
le système souterrain est formé de tubercules palmés.
Inflorescence en épi simple de 5 à 20 fleurs à odeur de prune.
Labelle trilobé de teinte vert-jaune à brun voir pourpre en altitude, en forme de languette; éperon très court
Mai à Août
La nigritelle rose est une belle petite orchidée adepte des pelouses d’altitude. Ses fleurs sont disposées en épis en haut de la tige, elles sont plus foncées vers le haut. Son nom latin rend hommage à Cornelia Rudio qui a découvert cette fleur. La fleur possède un éperon très court, des sépales externes étalés, un labelle retroussé, et triangulaire. Cette espèce est endémique des Alpes du sud.
Mai à Septembre
Plante vivace de 15-30 cm, glabre, grêle, élancée, à tubercules ovoïdes entiers.
Feuilles oblongues-lancéolées, vertes
Fleurs rose lilas clair, ponctuées de pourpre, en épi court subglobuleux puis ovale serré.
Bractées égalant l’ovaire.
Divisions du périanthe conniventes en casque, soudées à la base, divergentes au sommet, brièvement acuminées.
Labelle trifide, égalant le casque, à lobes latéraux linéaires-spatules, divergents, le moyen plus grand, obovale en coin, échancré-bilobé avec une dent dans l’échancrure.
Eperon dépassant le milieu de l’ovaire.
Avril à Mai
L’Orchis pallens est une plante robuste, haute de 15 à 30 cm, à l’inflorescence dense. Les fleurs jaune pâle sont dépourvues de ponctuation.
Le labelle est trilobé, aux formes arrondies et légèrement convexe. Il est d’un jaune plus soutenu que les autres pièces florales. Les sépales latéraux sont dressés verticalement. Pétales et sépale dorsal forment un casque bombé. L’éperon, arqué vers le haut, est à peu près aussi long que l’ovaire.
Autres signes distinctifs : Les feuilles basales larges et luisantes, le parfum plutôt désagréable.
Avril – juin
Vivace, haute d’une dizaine de centimètres, florissant de mai à août.
Elle dégage une odeur de vanille d’où son appellation d’orchis vanille. Ses fleurs sont rouge sombre, tirant parfois sur le rose.
Juin à Juillet
Les feuilles basales en rosette, sont oblongues et étroites, souvent tachées de brun-pourpre. L’inflorescence est un épi allongé de fleurs pourpres, parfois roses. Les fleurs apparaissent à l’aisselle de bractées aussi longues que l’ovaire. Les sépales latéraux sont écartés vers l’extérieur alors que le sépale supérieur et les deux pétales latéraux sont ramenés en casque au-dessus du labelle trilobé, formant grossièrement un losange, au centre plus clair et tacheté. L’éperon est dressé et aussi long que l’ovaire
avril-juillet
C’est une plante plutôt petite, de 10 à 20 cm de haut (parfois jusqu’à 50 cm), à feuilles basales oblongues lancéolées en rosette, les suivantes engainantes et les supérieures bractéiformes. Les petites bractées sont rougeâtres, plus courtes que l’ovaire. L’inflorescence est un épi dense de nombreuses fleurs aux sépales et pétales en casque rose clair à l’intérieur et brun noirâtre à l’extérieur. Le labelle est trilobé, blanc avec des macules pourpres.
Dès que les fleurs sont fécondées, l’épi floral s’allonge et l’extérieur des fleurs devient plus clair. C’est donc le sommet de l’épi qui présente cette couleur pain brûlé caractéristique.
Avril à août
L’orchis miel est une orchidée atteignant 10 à 40 cm, à feuilles carénées, oblongues, luisantes, sans taches.
Fleurs crème, odorantes avec un court éperon. Le labelle est trilobé
mai à août
Les feuilles basales, au nombre de cinq, parfois moins, sont disposées en rosette, elles sont lancéolées à oblongues, et portent des taches brunes ou noirâtres. Les feuilles caulinaires, rares, engainent le bas de la tige. Les fleurs sont disposées en épi plus ou moins dense. Les sépales latéraux, blanc verdâtre et striés, sont ascendants ; le sépale supérieur forme une sorte de casque recouvrant les deux pétales latéraux. Le labelle est trilobé, avec un lobe médian plus long que les latéraux et portant des points colorés (orange-brun). Présence d’un éperon blanc ascendant et assez long.
avril-mai
Plante vivace de 10-40 cm, glabre, à tubercules ovoïdesentiers : feuilles lancéolées–linéaires, vertes.
Fleurs d’un rouge écarlate, grandes, en épi ovale paucifloreassez lâche.
Bractées roses, multinervées, dépassant l’ovaire.
Divisions externes du périanthe ovales–lancéolées, égales, libres, conniventes en casque allongé, un peu étalées au sommet
Labelle grand, plus long que le casque, simple, étalé, suborbiculaire ou ovale, rétréci à la base, strié en éventail, crénelé-crispé au bord . Eperon dirigé en bas, un peu plus court que l’ovaire.
avril-juin
C’est une plante élancée, à tige pleine, à plusieurs feuilles dont les caulinaires dressées, rarement non maculées, à bractées assez courtes. L’inflorescence est plutôt dense, en épi conique devenant cylindrique. Les fleurs varient du lilas foncé au blanc. Les sépales latéraux sont écartés souvent maculés en dedans. Le sépale supérieur forme un casque avec les deux pétales latéraux. Le labelle est trilobé portant des dessins violacés, les deux lobes latéraux sont écartés, le lobe médian est plus long que ces derniers. L’éperon est cylindrique, en position horizontale le plus souvent.
La distinction avec Dactylorhiza maculata se fait (en partie) grâce au labelle qui est profondément trilobé chez Dactylorhiza fuchsii. Cette dernière semble nettement plus inféodée aux forêts que Dactylorhiza maculata, plutôt présente dans les prairies.
Juin à juillet
Les feuilles glauques, sont toutes portées par la tige, haute de 20 à 60 cm.
Fleurs roses ou mauves en épi très dense.
Fleurs à éperon court, labelle moucheté, lobes latéraux assez courts, pétales et sépales se terminant par un filet spatulé.
Mai à août
C’est une plante haute de 20 à 50 cm à tige robuste, à feuilles basales plutôt dressées, oblongues, lancéolées et à petites feuilles caulinaires engainantes. L’inflorescence présente des bractées violacées, c’est un épi dense, conique, de 10 à 40 fleurs aux sépales et pétales latéraux rassemblés en casque pointu, de couleur lilas-cendré à l’extérieur, veiné de violet à l’intérieur. Le labelle trilobé est anthropomorphique, au centre clair avec des ponctuations pourpres. Le lobe central est lui-même terminé par 2 lobules (les jambes) séparés par une dent. L’éperon, à l’arrière du labelle, est court et cylindrique, descendant.
Avril à juin
Plante vivace de 20-50 cm, glabre, à tuberculessubglobuleux :
– feuilles oblongues
– bractées dépassant l’ovaire
– fleurs 3-10, en épi long et lâche. Divisions extérieures roses ou blanches, ovales-oblongues, étalées, les 2 intérieures courtes, lancéolées subtriangulaires, rose verdâtre, veloutées.
Labelle plus court que les divisions extérieures, suborbiculaire, brun pourpre velouté, marqué d’une tache et de lignes glabres, trilobé à la base, les 2 lobes latéraux verticaux et coniques, le moyen grand, subglobuleux, trilobé au sommet, à appendice replié en dessous.
Gynostème à bec long et flexueux.
Avril à juillet
Plante vivace de 10-35 cm, glabre, à tuberculessubglobuleux :
– feuilles oblongues
– bractées dépassant l’ovaire
– fleurs 2-7, en épi lâche.
Divisions extérieures roses, ovales-oblongues, étalées, les 2 intérieures 2-3 fois plus courtes, triangulaires, rosées, poilues.
Labelle plus long que les divisions extérieures, obovale-suborbiculaire, convexe, brun pourpre velouté avec lignes symétriques, muni à la base de 2 gibbosités coniques, entier, tronqué et un peu élargi au sommet, terminé par un appendice courbé en dessus
Gynostème à bec court.
Mai-juin.
C’est une plante caractérisée par des feuilles vert-bleu à aspect réticulé en rosette basale, par une inflorescence de 4 à 10 petites fleurs aux sépales vert blanchâtre, aux pétales un peu plus jaune et au labelle brun rougeâtre pratiquement entier, à pilosité marginale claire et bordure généralement jaune. Le labelle présente une macule centrale gris bleu généralement en forme de H.
Mars-Avril
Haut. 15-40 cm. Fleurs 2-10. Les 3 tépales ext. oblongs-lancéolés, longs de 5-8 mm, vert jaunâtre, étalés ; les 2 tépales int. linéaires-filiformes, gén. pourpre violacé, veloutés, dressés vers l’avant. Labelle long de 9-15 mm, env. 2-3 fois plus long que large, velouté, brun pourpre à violacé, macule centrale gris bleuâtre, appendice nul ; lobes latéraux divergents, étroits, lobe médian échancré. Eperon nul.
Avril à juillet
Caractère concolore du champ basal et du restant du labelle.
Angle très ouvert entre le dos de la colonne du gynostème et le labelle.
Macule en branches parallèles de même puissance d’expression sur toute leur longueur reliées ou non dans la zone terminale par un pont transverse.
Pétales latéraux allongés marginés de brun ferrugineux à rose sale.
Labelle ovoïde à gibbosités moyennement marquées.
Mars à Avril
L’Ophrys araignée mesure généralement une quinzaine de centimètres mais peut aller jusqu’à 30 cm de haut. Les feuilles sont basales comme pour tout le genre Ophrys Toutes les Orchidées terrestres possèdent un système d’ancrage au sol assez important sur lequel naissent les tiges aériennes. Le système racinaire est un tubercule
Mars à mai
Epi court et lâche, odorantes
Divisions extérieures vert jaunâtre, ovales–elliptiques, la supérieure voûtée, les 2 intérieures un peu plus courtes que les extérieures, linéaires–obtuses, jaunes, glabres.
Labelle plus long que les divisions extérieures, largement obovale, à peine en coin, rougeâtre et pubescent, avec 2 taches oblongues glabres vers le sommet, entouré d’un large bord jaune glabre, sinué tout autour, trilobé au sommet, à lobe moyen plus grand crénelé ou échancré.
Plante : 10-40 cm, d’aspect robuste, à l’inflorescence plutôt lâche.
Feuilles : 5 à 8, basilaires et caulinaires, vert mat.
Fleurs : grandes à teintes vives, au nombre de 3 à 8. Périanthe étalé à grands sépales plus ou moins ovales (de blanc-verdâtre à pourpre) et à pétales très courts. Grand labelle brunâtre à rougeâtre et à macule variable (parfois absente) vers le centre, très velu et plus ou moins clair vers les bords, à faibles gibbosités et avec appendice dressé.
Mars à Avril
l’Ophrys de la Drôme se distinguant essentiellement des fleurs plus nombreuses et plus petites, par une cavité stigmatique de son gynostème ronde et par un labelle plus long à l’échancrure peu prononcée à la macule centrée. Dans sa considération spécifique, elle est endémique de Provence en France, où elle apprécie les pelouses calcicoles et la présence d’abeilles solitaires du genre Mégachiles dont elle mime la femelle afin de séduire le mâle pour une pollinisation par pseudocopulation.
Avril à mai
Cette plante trapue, haute de 10 à 25 cm, a des fleurs moyennes, spectaculaires, aux sépales ovales, allongés, vert-jaune, ornés de deux lignes longitudinales brunes. Un pétale modifié, le labelle, est orné d’une grande macule bleu vif qui mime la surface bleuâtre des ailes repliées d’une guêpe femelle au repos, la Dasyscolia ciliata. La frange de poils mime les poils de l’abdomen de la femelle de cette guêpe, et les pétales supérieurs minces imite ses antennes. Attirés par ce leurre sexuel (leurre visuel mais aussi olfactif), les mâles adoptent un comportement d’accouplement, la pseudocopulation qui conduit à un dépôt de pollinies sur leur corps et ainsi à la pollinisation lorsque l’opération est répétée
Mai
Plante vivace (30cm au plus) à tubercules globuleux ou ovoïdes entiers, à tige dressée munie de feuilles ovales ou oblongues à épi assez lâche. Les divisions extérieures du périanthe sont vert clair, la supérieure arquée en voûte sur le gynostème, les 2 autres étalées, labelle élargi vers l’extrémité, brun avec 4 lobes arrondis plus foncés à l’extrémité; gynostème obtus sans bec.
Avril à Mai
C’est une plante vivace, à racines nombreuses, à tige dressée entièrement verte, pouvant dépasser 60 cm, portant à mi-hauteur une paire de grandes feuilles ovales opposées. L’inflorescence est un épi lâche de petites fleurs verdâtres aux sépales et pétales connivents. Le labelle est allongé et porte à la base une cupule nectarifère. Son extrémité est bifide. Il n’y a pas d’éperon.
Mai à juillet
Plante vivace de 10-20 cm, glabrescente, à fibres radicales filiformes.Tige très délicate, subquadrangulaire, munie vers le milieu de 2 feuilles assez petites, sessiles ovales-triangulaires, mucronulées, en coeur à la base, luisantes, à nervures très fines et non saillantes.Fleurs vertes ou panachées de pourpre, petites, 5-10 en grappe courte et lâcheBractées plus courtes que le pédicelle. Périanthe à divisions extérieures étalées, oblongues-obtuses, les 2 intérieures à peine plus petites. Labelle étroit, trilobé, à lobes latéraux en forme de dents, le moyen bifide à lanières divergentes linéaires-acuminées.
Juin à août
Cette plante, haute de 20 à 60 cm, est caractérisée par de longues feuilles alternes disposées symétriquement et par des inflorescences en épi lâche aux fleurs blanches, dont le labelle teinté de jaune est divisé en deux ensembles distincts. La fleur donne l’impression qu’elle n’est pas totalement épanouie. Elle se distingue de ses congénères, et particulièrement de l’espèce type Cephalanthera damasonium dont elle est proche, par sa couleur d’un blanc laiteux et la taille réduite de ses bractées.
Avril à juillet
C’est une plante grêle, aux tiges teintées de rouge, aux feuilles étroites, lancéolées, aux nombreuses bractées. Les fleurs, organisées en épi simple, sont rose vif ou pourprées, les sépales et pétales de même forme, pointus, les sépales latéraux souvent écartés. Le labelle porte à sa base des rides jaunes. Il n’y a pas d’éperon.
Avril à juillet
Plante vivace de 20-60 cm, glabre, à feuilles non distiques, écartées, ovales ou ovales–lancéolées, au plus 2 fois plus longues que les entrenoeuds.
Fleurs d’un blanc jaunâtre, grandes, 3-12 en épi très lâche. Bractées foliacées, dépassant l’ovaire et les inférieures la fleur
Divisions du périanthe toutes oblongues-obtuses, dépassant le labelle
Celui-ci d’un jaune orangé en dedans, à languette plus large que longue, ovale en coeur et obtuse, marquée en dessus de 3-5 crêtes parallèles
Ovaire glabre.
Mai à Juin
Plante vivace de 10-30 cm, pubescente dans le haut, à tubercules ovoïdes ou oblongs en navet.
Tige grêle, munie seulement de courtes bractées étroitement engainantes, accompagnée à sa base, sur le côté, d’une rosette de feuilles ovales ou oblongues, subsessiles, peu développées à la floraison.
Fleurs blanches, à odeur de vanille, en épi spirale étroit très serré pubescent.
Bractées ovales.
Ayant la forme d’un oeuf, plus large à la base : feuilles de l’Androsème, de la Grande-Pervenche-acuminées, dépassant l’ovaire.
Labelle égalant les divisions lancéolées-linéaires, en languette obovale-émarginée, à bords frangés.
Août-octobre
Plante vivace de 20-50 cm, grêle, rougeâtre, pubescente dans le haut, à souche non stolonifère.
Feuilles moyennes, plus longues que les entrenoeuds, ovales-lancéolées, à nervures plus ou moins scabres.
Fleurs d’un rouge foncé, assez petites, un peu odorantes, penchées, en grappe unilatérale assez serrée
Bractées toutes plus courtes que les fleurs ou les inférieures un peu plus longues
Périanthe peu ouvert, à divisions un peu aiguës, dépassant le labelle
Celui-ci à gibbosités plissées-crépues, à languette ovale-aiguë recourbée au sommet
Ovaire adulte glabrescent, obovale-arrondi.
Juin-août
Plante vivace de 30-80 cm, assez robuste, pubescente au sommet, à souche courte.
Feuilles inférieures largement ovales–acuminées, plus longues que les entrenoeuds, à nervures scabres.
Fleurs d’un vert rougeâtre, assez grandes, étalées ou un peu penchées, en grappe subunilatérale peu serrée
Bractées inférieures bien plus longues que les fleurs.
Périanthe très ouvert, à divisions aiguës, dépassant le labelle.
Celui-ci rose violacé, à gibbosités presque lisses, à languette ovale–acuminée recourbée au sommet.
Ovaire glabrescent, obovale–oblong. Varie à feuilles plus étroites, avec fleurs toutes verdâtres (E. viridiflora Reich.) ou fleurs et souvent toute la plante d’un rouge violacé (E. violacea Bor.).
Juin-août
Tige verte haute de 30-70 cm, pileuse dans sa partie supérieure.Feuilles caulinaires inférieures ovoïdes-lancéolées, subhorizontales courbées vers le bas, les bords ondulés, les supérieures bractéiformes. Bractées inférieures très grandes, ressemblant aux feuilles supérieures.
Inflorescence lâche comptant jusqu’à une trentaine de fleurs, pendantes, parfois campanulées peu ouvertes, souvent bien ouvertes. Pièces du périanthe vert pâle/verdâtre, parfois teintées de rose. Liaison épichile/hypochile assez large, épichile plus long que large, étalé, acuminé, pointant vers l’avant, muni de deux petites gibbosités sur les côtés et d’une gibbosité centrale plus grande. Gynostème de forme variable : anthère pédonculée, glande rostellaire visible dans le bouton, peu développée, rapidement inefficace, pollinies rapidement pulvérulente (autogamie). Pédicelle de l’ovaire long et jaune verdâtre.
Juin à Juillet
Plante grêle de 10 à 50 cm. La tige est pubescente, vert-grisâtre. Les feuilles sont très petites, peu nombreuses et engainantes. Les fleurs, vert jaunâtre, sont de petite taille, peu ouvertes, très odorantes et disposées en grappe lâche; le labelle est formé de 2 parties: l’épichile clair, est pourvu de 2 grosses bosses plissées et l’hypochile, verdâtre, concave. L’épipactis à petites feuilles passe souvent inaperçu et est relativement difficile à trouver.
Juin à Août
Elle mesure de 30 à 60 cm. Ses feuilles sont étroites et lancéolées, les fleurs sont blanc vert pâle, parfois légèrement rosées, avec un hypochile brun. Elle ressemble beaucoup à l’Épipactis à larges feuilles qui s’en distingue principalement par ses feuilles bien plus larges et ses fleurs dans les tons rosés.
Juin à Juillet
L’épipactis des marais possède une tige verte teinté de pourpre, couverte de poils au niveau des fleurs. Elle atteint une hauteur comprise entre 25 et 60 cm. Les feuilles sont ovales à lancéolées, réunies au bas de la tige, pliées et dirigées vers le haut. Les bractées sont étroites et courtes, les inférieures dépassent les fleurs. Les fleurs sont grandes, assez nombreuses, généralement horizontales à légèrement pendues. Les sépales et les pétales sont de couleur générale pourpre carmin contrastant avec le labelle blanc. Le labelle est formé de deux parties distinctes, bien séparées par un étranglement: l’hypochile en forme de coupe contient peu de nectar, il est blanc veiné de rouge violacé ; l’épichile en forme de gouttière est blanc avec des crêtes jaunes près de l’étranglement. L’ovaire duveteux est attaché à la tige par un long pédicelle.
Juin à Août
Corallorhiza trifida est une orchidée grêle ne dépassant pas 20 cm de hauteur. Ses feuilles se limitent à deux ou trois écailles engainantes sur une tige vert-jaunâtre souvent lavée de pourpre. Les fleurs vert-jaunâtre également, de quatre à dix, sont discrètes et seul le labelle est blanc ponctué de pourpre. Elle ne peut se confondre avec aucune autre plante. Ses racines réduites, renflées et rougeâtres sont à l’origine de son nom vernaculaire : Racine de corail.
Juin à juillet
Plante robuste pouvant atteindre 80 cm de haut, à tige bleue, violacée ou brunâtre, à feuilles écailleuses bractéiformes. Les bractées sont identiques, un peu plus longues que l’ovaire; les fleurs en inflorescence lâche ne s’ouvrent guère. Le labelle est articulé et présente, vers l’arrière, un hypochile concave et, vers l’avant, un épichile cordiforme à bord crénelé. Il existe un éperon nectarifère orienté vers le bas aussi long que l’ovaire. C’est une plante saprophyte comme la néottie nid d’oiseau (voir découvertes récentes chez cette espèce, autre Orchidacée vivant sans chlorophylle).
Avril à Juillet
C’est une plante rhizomateuse, à stolons, aux feuilles basales très réticulées, en rosette lâche. Son inflorescence est composée de fleurs blanches disposées en épi partiellement spiralé, orienté unilatéralement. Ses fleurs à odeur désagréable ont les sépales latéraux étalés et un labelle triangulaire sans éperon, et sont couvertes d’une riche pilosité.
Juillet à septembre
L’orchis à deux feuilles se reconnaît à ses fleurs blanches aux longs éperons horizontaux. Les fleurs sont disposées en épi lâche sur la partie supérieure de la tige. Comme son nom l’indique, cet orchis ne possède normalement que deux feuilles. Les sépales externes sont étalés, le labelle est long, fin et verdâtre. Il peut être très facilement confondu avec l’orchis verdâtre qui ne se différencie que par l’épaisseur de son éperon et la disposition de ses anthères…
Mai à Juillet
Cette orchidée est très proche de P.bifolia avec laquelle elle peut être confondue. Elle s’en différencie par la disposition des loges polliniques de ses fleurs, fortement arquées à la base et divergentes. Se rencontre dans les sous-bois lumineux, sur sol calcaire.
Mai à août
Plante mesurant de 20 à 58 cm. La base de la tige feuillée est généralement non maculée de pourpre. Les fleurs varient de 4 à 10 par tige. Le grand labelle étroit atteint environ 37 mm de long et est garni, à sa base, de 2 lames parallèles à légèrement divergentes.
Chez les Serapias (et les Epipactis), le labelle est composé de 2 parties successives : l’hypochile (partie basale) et l’épichile (partie apicale) .
Dans le cas de Serapias vomeracea, la partie externe du labelle, l’épichile, est beaucoup plus long que la partie interne, l’hypochile qui est moins large que lui1(étalé).
avril à Juin
Haut. 5-20 cm. Saprophyte. Tige grêle, charnue, à 3-4 gaines écailleuses. Fleurs 3-5 non résupinées. Tépales jaune verdâtre, longs de 4-5 mm, étroits, non connivents. Labelle trilobé ; lobe médian blanc ponctué de rose, concave, papilleux, bord crépu, lobes latéraux petits, arrondis. Eperon plus long et plus épais que l’ovaire.
Juillet à septembre
Comme toutes les cypripédiacées, cette orchidée du genre Cypripedium possède deux étamines et trois stigmates fertiles.
Le sabot de Vénus pousse fréquemment en petites touffes de 2 à 6 tiges partageant un système racinaire commun. La tige dressée qui atteint 15 à 60 cm de haut se caractérise par des gaines à la base. La tige simple porte habituellement de trois à cinq feuilles alternes de forme large-ovale dont la nervation parallèle est bien marquée, pouvant donner lieu à confusion avant floraison avec la Grande gentiane ou le vérâtre. Les feuilles vert clair qui embrassent la tige pubescente et un peu courbée, sont couvertes de petits poils sur leur partie inférieure.
Le sabot de Vénus développe des fleurs hermaphrodites et zygomorphes. Généralement cette espèce ne produit qu’une à deux fleurs par individu, très rarement quelques spécimens à trois fleurs. Les fleurs se forment à l’aisselle de bractées et sont portées par un pédoncule pubescent.
Chaque fleur possède trois sépales et trois pétales. Les sépales, longs de 5 cm sont de forme lancéolée. Leur couleur varie entre brun rouge et brun chocolat. Les deux sépales latéraux sont soudés et pointent vers le bas sous le labelle tandis que le sépale central qui s’étend verticalement vers le haut prend la position opposée. Deux pétales assez étroits et souvent un peu torsés, sont de même couleur et forme que les sépales. Ceux-là sont disposés des deux côtés et entourent — bien écartés tout comme les sépales — le sabot jaune. Celui-ci naît par une transformation du troisième pétale, le labelle. Il est en forme de sabot ventru de couleur jaune paille parsemé de taches brunes et atteint une longueur de 4 cm. La fleur du sabot de Vénus compte parmi les fleurs les plus grandes de la flore d’Europe occidentale, et possède la fleur la plus grande parmi les orchidées européennes.
Son fruit est une capsule à déhiscence par fentes paraplacentaires1, restant parfois jusqu’à l’été suivant sur la tige séchée.
Mai à Juillet
Source wikipédia – Photo : Richard Fayn